DATE DE NAISSANCE : 28 novembre 1982
PORT D'ATTACHE : La Forêt Fouesnant
PROFESSION : Navigateur
Tombé dedans tout petit
Issu d’une famille de navigateurs, Nicolas est tombé dans la grande marmite de la voile dès son plus jeune âge. "A bord du bateau familial, les week-ends et les vacances se passaient autour du golfe du Morbihan et de la baie de Quiberon. Un jour, j’ai eu envie d’aller voir un peu plus loin !" Les régates s’enchaînent avec succès aussi bien en France qu’à l’étranger et naturellement Nicolas s’aligne sur la Solitaire du Figaro en 2007 avec une victoire au classement Bizuth.
L’animal à sang froid
Tenace et engagé, le jeune homme enchaîne les entraînements au Pôle Finistère course au large de Port-La-Forêt. L’année 2009 voit s’inscrire à la Solitaire du Figaro un plateau exceptionnel de coureurs de retour du Vendée Globe. Mais les Desjoyeaux, Beyou, Eliès, Le Cléac’h et tous les autres tombent sur un animal à sang-froid, déterminé, rigoureux et préparé jusque dans les moindres détails. Nicolas mène la course de bout en bout et remporte brillamment cette édition, à seulement 26 ans et pour sa troisième participation.
Le Figaro titre dès le lendemain « La victoire de la modestie », mais sur les pontons on a bien compris que le jeune homme calme et poli à terre se transforme, dès les amarres larguées, en une redoutable machine à gagner.
Le skipper moderne
Depuis cette victoire, Nicolas porte les couleurs de Generali dans la pure tradition familiale puisque son père, 35 ans plus tôt, en avait fait de même. Sa quête d’excellence et son professionnalisme ne le font descendre qu’occasionnellement des podiums, assurant à son sponsor tous les bienfaits d’un partenariat réussi aussi bien en mer qu’à terre. En effet, le navigateur talentueux a bien compris qu’il fallait savoir se muer en homme de communication pour établir une relation gagnant-gagnant avec ses financeurs. C’est donc en toute humilité qu’il troque le ciré et la paire de bottes en faveur d’une chemise pour aller raconter ses aventures, ses peurs comme ses moments d’extase, ou tout simplement pour faire découvrir son authentique milieu : celui où l’on court sans cesse après la ligne d’horizon