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Tour Voile // Témoignages des ambassadeurs

Mercredi 23 juillet 2025

Nouveau succès pour le Tour Voile 2025 qui a rendu l'antenne il y a 10 jours !  À l’occasion de la troisième édition « renaissance », 8 Figaro Beneteau 3 et plus de 68 marins ont arpenté les pontons de Larmor-Plage, Royan, Pornichet et Port-la-Forêt. Découverte pour certains, affirmation de choix pour d’autres, 2025 aura sans aucun doute un impact sur les futurs ambassadeurs du circuit.

Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui ont fait vivre, à travers 30 courses inshores et offshores, un des grands événements du circuit de l'Académie Figaro Beneteau et de la course au large.

 

250626TVO 2JML9097mdCrédit : Jean Marie Liot Images

 

Arthur Meurisse 
« Je suis un pur produit du circuit Académie Figaro Beneteau »



Nouvelle figure du circuit en solitaire, Arthur a découvert le Figaro en 2023, à l’occasion de la première édition du Tour Voile « Renaissance ». Aux côtés de Dunkerque, il s’est offert un premier podium, puis la victoire l’année suivante. À l’issue de cette troisième participation, nouveau podium pour le dunkerquois qui s’octroie avec son équipage une belle médaille d’argent ! 

« J’adore le format de ce Tour Voile ! Il faut être endurant sur les 15 jours car malgré les roulements, on navigue quasiment tous les jours. Ce format intense à 4 à bord nous permet d’explorer plus de réglages, l’aspect fatigue est moins prépondérant. On passe toujours dans des endroits que l’on revoit sur d’autres courses, notamment en solitaire, c’est hyper formateur.

L’année dernière, j’avais fait l’avant-saison du Championnat en solitaire avec Dunkerque avant de faire le Tour Voile, puis le Défi Paprec en double avec Hugo Le Clech, qu’on a gagné ! Cette année, un nouveau partenaire, Kiloutou Sport & Event, est entré dans le projet et je suis trop content car ça me permet de faire une saison complète avec notamment Solitaire du Figaro Paprec !

C’était indispensable, malgré la densité du calendrier, que j’intègre le Tour Voile dans le planning de l’année. Le partage d’expérience est hyper important. J’ai fait ma première nuit en mer sur cette épreuve en 2023 et j’adore faire vivre ça aux autres ! Je me vois carrément refaire ça l’année prochaine, tant que l’envie et le budget sont là.

Plus je navigue, plus j’apprends, je suis certainement celui qui a le plus navigué toute l’année mais c’est génial, j’essaye de devenir professionnel et la voile, c’est un sport d’expérience. Cette année, j’arrive avec des ambitions au classement bizuth sur La Solitaire, je ne me fixe rien au général mais j’espère surtout apprendre et être content de la manière dont je navigue, à l’image de ce Tour Voile. Le Défi Paprec m’a bien aidé l’année dernière à appréhender ma première fois dans « le grand bain » : j’ai démystifié mon premier départ, avec toute la préparation en amont, la durée d’une étape et l’engouement à l’arrivée. C’est pour ça que le circuit Académie est super, je suis pour ma part un pur produit de cette filière, qui nous permet de découvrir, d’avoir des premières armes solides pour partir sur une première année bizuth en solo. »

 

 Aurélien Barthélemy 
« J’aimerais marcher sur les pas de Morgan Lagravière et de Jules Delpech ! »


Skipper de l’équipage La Réunion, Aurélien est devenu, au fil de ses trois années d’expérience sur le Tour Voile en Figaro Beneteau 3, un concurrent redoutable et redouté. Fort d’une belle médaille de bronze acquise cette saison, le skipper qui porte depuis 2024 le projet de La Réunion rêve de suivre les traces des grands marins de son île…

« C’est mon 4e Tour Voile ! J’ai fait la dernière année en Diam24 avec une équipe américaine, sans préparation. En Figaro Beneteau 3, j’ai d’abord été équipier pour le team ID Voile puis depuis 2 ans, skipper d’une équipe que j’ai montée avec la ligue Réunionnaise de voile. L’année dernière, j’ai fait toutes les journées sauf une inshore et cette année, j’ai tout fait ! Le Figaro apporte au Tour Voile un beau retour à l’offshore, au rase cailloux mais aussi au large. On a moins le côté action et course en stadium mais le support n’est pas fait pour.

Le circuit m’intéresse vraiment de plus en plus ! Plus que le solitaire en général, je veux vraiment venir pour apprendre, trouver un bon niveau et m’y confronter ! Je suis très branché par l’équipage et le double, mais La Solitaire du Figaro Paprec pourrait carrément me plaire aussi, c’est une course mythique !

Le but principal du projet Réunion aujourd’hui est de construire de l’équipage, mais on pourrait trouver une formule hybride si j’arrive à fédérer des partenaires pour faire les courses académiques mais aussi celles du Championnat !

Tout est une question de moyen et de temps, mais c’est certain que j’aimerais marcher sur les pas de Morgan Lagravière et de Jules Delpech ! »

 

Alexandre Boite 
« L’équipage me stimule »

Deuxième année sur le Tour Voile pour le skipper de Paprec by Normandy Inshore Program, qui a fait ses armes dans l’olympisme. Après une première saison peu préparée, il est revenu en force avec son équipage pour aller chercher le trophée de l’édition 2025 ! Un talent en devenir sur le circuit Figaro Beneteau ? Une chose est sûre, on le reverra sur le Tour Voile 2026 !

« On s’est mieux préparé cette année pour appréhender le Tour Voile, on s’était entrainé sur le GPEN et ça nous a permis d’être plus sereins ensemble. Au fur et à mesure de ce deuxième Tout Voile, on a engrangé beaucoup d’heures sur le bateau, c’était plus facile de le faire avancer.

J’ai fait 15 ans de laser seul, mais en course au large, le solitaire ne me branche pas. C’est l’équipage qui me stimule, on avait fait le National Figaro 3 en équipage l’année dernière avec beaucoup d’inshores et plus de 20 bateaux sur la ligne de départ : c’est vraiment ça que j’aime !

Après m’être entrainé 7 ans en olympisme, j’ai eu besoin de voir autre chose et c’est pour ça que j’ai fait le Tour l’année dernière et que j’étais sur le circuit Académie en équipage. Le Figaro est un support challengeant et monotype, comme le laser. En inshore, les écarts sont serrés, la flotte est compacte et c’est galvanisant. C’est ce que j’aime faire avant tout plutôt que du large pendant des jours. »

 

Marie-Adélaïde le Gué 
« Le plaisir passe par l’exigence »


Pour la troisième année consécutive, une skipper malouine porte fièrement les couleurs de sa cité corsaire sur le Tour Voile ! Équipière sur les deux premières éditions, Marie-Adélaïde a lancé, cette année, son projet avec Alexandre Carlo.  Si les ambitions premières des deux marins s'articulent autour de l'équipage, elles seront tout autres en 2027…

« Le but du projet LGC Sailing - Bretagne Plaisance est de continuer l‘équipage, c’est ce qui nous a permis d’apprendre et on adore ce format ! On connait l’exigence et la complexité de ce Tour, alors on est venu chercher des équipiers expérimentés, mais on voulait aussi donner la chance à de nouveaux talents pour qu’ils découvrent le circuit et la Classe Figaro Beneteau.

On partait sur le Tour Voile avec peu de pression, nos partenaires ont confiance en nous ! Ils ont signé pour 3 ans et ils sont contents que l’aventure commence de cette manière-là ! On y sera toujours l’année prochaine, c’est une aventure humaine exigeante mais le plaisir passe par l’exigence. On vit notre rêve !

L’année prochaine, avec Alexandre, on va mixer double et équipage, on sera sur toutes les courses de la saison qui auront ce format ! Notre objectif, c’est de courir la Transat Paprec en 2027. On ne fera que du double dans 2 ans. Nos équipiers actuels sont déjà très impatients de nous encourager et de nous accueillir à l’arrivée à Saint-Barthélemy, on découvre à ce moment-là comme le Tour Voile peut fédérer ! »

 

Joseph Cloarec 
« Tout est réuni pour passer un beau moment ! »


Deuxième édition à « plein temps » comme il s’amuse à le dire, Joseph Cloarec aura, cette année encore, fait un passage remarqué sur les pontons du Tour Voile ! Pour ce marin qui maîtrise de mieux en mieux le Figaro Beneteau 3, le circuit devient de plus en plus alléchant.

« J’avais hâte de revenir à la compétition et à l’intensité du Tour Voile. Le support est intéressant pour moi, notamment pour la suite : j’aimerais bien faire de la course au large et le Figaro fait partie des bonnes écoles ! Le côté monotype est intéressant, il n’y a pas mieux pour apprendre et se confronter aux autres.

Sur le Tour Voile, on navigue énormément entre les bananes, les côtiers et les offshores. On passe dans des beaux coins et on apprend beaucoup de nos équipiers. L’ambiance est géniale, tout est réuni pour passer un bon moment en mer et sur le village ! »

 

Quentin Vlamynck 
« Un Tour à 20 bateaux, ce serait génial ! »

 
Sur le circuit Figaro Beneteau depuis 2024, cet ancien skipper de multicoques a choisi de dompter le Figaro Beneteau 3. Pour la deuxième année consécutive, Quentin Vlamynck, qui joue une belle place sur le Championnat de France Elite de Course au Large, accompagne un équipage avec son bateau sur le Tour Voile. Engagé pour développer la connaissance du support et du large auprès de tous les jeunes marins, il espère retrouver davantage de concurrents dans les années à venir ! 

« Les régates sont hyper intéressantes sur le Tour Voile, c’est important de tendre la main aux jeunes. Pour ma part, je sais que les projets de course au large ne sont pas faciles d’accès quand on est isolé en Aquitaine et qu’on ne baigne pas dedans depuis tout petit. Je veux les aider et transmettre comme on a fait pour moi il y a 10 ans.

Cette formation m’aide aussi beaucoup pour ma carrière en solitaire, on régate énormément, je continue d’apprendre à régler, on passe dans des coins qu’on ne connait pas parfaitement, on découvre de nouveaux cailloux bretons…

L’objectif est de pérenniser le Tour avec mon projet, de continuer à apprendre aux jeunes et je ne comprends toujours pas qu’il n’y ait pas plus de teams qui s’y mettent. Il y a moyen de développer plein de compétences : apprentissage, formation, gestion de projet, logistique, etc.

Si on avait les moyens, j’aimerais bien accompagner deux bateaux ! Un Tour à 20 bateaux, ce serait génial ! »

 

Nils Palmieri 
« Je referai La Solitaire du Figaro ! »



Nils Palmieri, skipper Suisse qu’on ne présente plus, signait sur ce Tour Voile son grand retour en Figaro Beneteau 3 après une année de pause sur le circuit. À l’instar de Quentin Vlamynck, Nils est venu avec la volonté de former, là où ses nouvelles fonctions d’administrateur du CER prennent tout leur sens !

« C’est mon grand retour en Figaro, mais aussi sur le Tour Voile ! Mon dernier Tour, c’était en 2014 en M34. J’ai appris à faire de l’offshore sur cette course. Je trouve que c’est une excellente chose pour le Tour d’avoir un bateau qui existe déjà, c’était indispensable parce que beaucoup de Figaro sont opérationnels et prêts à naviguer, mais aussi parce que les gens qui viennent faire la course découvrent que le support est accessible !

Pendant un an, j’ai complètement arrêté la compétition et j’ai commencé à travailler dans une école de voile, ça m’a permis de changer d’air et de me déconnecter de la compétition. C’était génial de voir les enfants heureux d’apprendre à « juste » naviguer. J’ai travaillé dans l’enseignement aussi et ça m’a beaucoup plus, j’y serai resté si le CER n’était pas venu me chercher. On m’a contacté cette année pour être leur nouvel administrateur, je cochais beaucoup de cases et je n’ai pas hésité longtemps même si le retour à la vie itinérante me faisait douter.

Je suis très content de transmettre, sur le bateau en lui-même mais aussi sur le circuit en général. C’est génial pour les jeunes de commencer la course au large avec un directeur de course comme Yann Chateau, « bienvenue dans le haut niveau », c’est hyper professionnel ! Les inshores ont été super intenses, suivis par des offshores engagés, il a fait valoir la monotypie à échelle humaine.

L’objectif avec le CER est de construire une équipe autonome pour les prochaines années. Si jamais je reprends un jour la voile de compétition en solitaire, c’est sûr que je referais une Solitaire du Figaro ! Selon moi, le format solitaire en monotypie, c’est ce qui coche toutes les cases pour un marin. »

 

 

Aline Pierard 
« la Transat Paprec me fait rêver »


Pour la troisième année consécutive, Aline Pierard, talentueuse équipière de l’équipage Région Bruxelles Capitale, a retrouvé les embruns du Tour Voile. Avec 28 courses sur 30 au compteur sur cette édition, Aline est, sans conteste, une figure de caractère et de détermination que l’on retrouvera, on le lui souhaite, sur le circuit dans les années à venir !

« C’est mon 3e tour voile cette année ! J’ai découvert le Tour à l’arrivée du Figaro Beneteau 3, quand Maddy m’a recruté après m’avoir repéré sur des régates de J80 et de Half Tonner. Elle cherchait une fille jeune qui pouvait naviguer et qui était enjouée à l’idée de faire des offshores, même si je n’en avais jamais fait !

La première année, j’ai accroché tout de suite, je me souviens être rentrée en Belgique avec l’envie d’acheter un Figaro ! Cette saison, on a aussi fait aussi le Spi Ouest France, donc c’était ma 4e expérience sur le support.

En Belgique, c’est difficile d’être coureur au large, on en a quelques-uns mais c’est difficile de trouver des sponsors. J’aimerais que ça évolue. Le support et le circuit m’intéressent, mais je ne sais pas si le solitaire me tente, c’est inconnu pour moi. Je crois que je préfère le double et l’équipage, la Transat Paprec me fait rêver ! »

 

 

Florine Bourit 
« Je suis prête à 1000% à revenir l’année prochaine ! »



Équipière au sein du team Paprec by Normandy Inshore Program, Florine découvrait cette année le Figaro Beneteau 3 à l’occasion du GPEN, puis du Tour Voile. Une arrivée triomphante pour cette oléronaise installée à Cherbourg qui n’a fait que confirmer sa soif de découverte et son amour de l’équipage.

« J’ai fait pas mal de voile quand j’étais jeune mais peu en compétition, c’est venu à l’université et ça a pris de l’ampleur, je fais beaucoup de match race et de flotte partagée en J80. J’avais envie d’apprendre, de découvrir la course au large et, sur le Tour voile, on passe 3 semaines en immersion totale ! Grace aux offshore, j’ai découvert le timing, la stratégie et la météo sur des manches très longues ! Jouer avec les effets de site, ça m’a énormément plu ! J’appréhendais tout : les foils, le réglage 3D, l’utilisation du gennaker, la robustesse du bateau dans le gros temps.

Le Tour Voile n’a fait que confirmer mon envie de vivre une expérience au large, mais ce que j’aime le plus, c’est le partage et l’équipage. Je trouve que le solitaire est surtout un moyen d’être plus performant en équipage et permet de construire et d’apporter de belles compétences sur des formats comme celui-ci. Je suis prête à 1000% à revenir l’année prochaine ! »

 

 

Louise Acker 
« J’ai adoré le format et l’ambiance à terre. »


Skipper bien connue du circuit, Louise Acker a fait une arrivée remarquée sur cette 47e édition du Tour Voile ! Engagée avec l’équipe Paprec by Normandy Inshore Program, elle ajoute un trophée – le premier sur le support - à son impressionnant palmarès ! Elle ne compte pas dire son dernier mot en Figaro Beneteau 3 : nous la retrouverons très prochainement sur un plan d’eau qu’elle connaît par cœur, au Havre.

« Avec Paul (Cousin), on a essayé de construire le projet Paprec by Normandy Inshore Program pour la Transat Paprec, mais le manque de moyens et de temps n’ont pas permis au projet d’aboutir.

Le bateau était aussi prévu sur le Tour Voile et le Défi Paprec, comme l’année dernière. On s’est concentré sur ces deux projets, à commencer par le Tour Voile. Paul était skipper avec Alexandre (Boite) et moi j’étais équipière, je n’avais pas la disponibilité pour suivre toutes les manches. Ça fait bizarre sur un Figaro d’avoir autant de monde à bord, c’est bien sympa, ça fait naviguer plein de jeunes qui n’ont jamais fait de large et c’est super cool pour eux ! J’ai adoré le format et l’ambiance à terre.

L’étape à venir pour Paul et moi maintenant s’annonce encore plus musclée avec le Défi Paprec ! On espère faire une bonne prestation, malgré les teams à surveiller. »

 

 

Un grand merci aux organisateurs, Ultim Sailing, aux collectivités et villes qui nous ont accueillies sur cette 47e édition du Tour Voile !
Merci à la Fédération Française de Voile pour la confiance renouvelée à la Classe Figaro Beneteau et à notre beau support.
Merci aux marins qui, comme chaque année, ont fait honneur à cette belle épreuve en livrant une magnifique bataille sur l'eau !

 

À l'année prochaine.