Mercredi 18 octobre 2023

Récent vainqueur du National Figaro en équipage au côté de Gaston et Paul Morvan, Tom Laperche puis Théa Khelif, Tom Dolan a rejoint son île natale ce week-end et débute désormais officiellement une nouvelle période de stand-by pour le record du tour du l’Irlande en solitaire. En effet, après une première tentative infructueuse mais manquée de peu en mai dernier, le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan, qui a appris à ne jamais renoncer, mais, à l’inverse, à oser et rêver, se remet en quête. Son objectif : faire tomber le temps de référence (4 jours, 1 heure et 53 minutes et 29 secondes) établit sur les 688 milles du parcours, en 2005, par le Belge Michel Kleinjans à bord d’un Class40.
 

« Le meilleur moyen de réussir, c’est d’essayer encore une fois ». Cette citation de Thomas Edison, inventeur et scientifique Américain, fait définitivement sens pour Tom Dolan qui a donc choisi de persévérer et de repartir à l’assaut du record du tour de l’Irlande en solitaire. « Pas question de finir sur un échec et encore moins de renoncer », assure le navigateur, qui garde une certaine frustration mais aussi et surtout un goût d’inachevé de sa première tentative, au début du mois de mai dernier. Et pour cause, après avoir longtemps été en avance sur le temps de référence, la situation météorologique a évolué défavorablement sur la deuxième moitié du parcours, l’empêchant alors d’atteindre son but. « Ma détermination est intacte. Je persiste à croire que ce record est facilement atteignable si tous les voyants sont au vert », poursuit l’Irlandais dont le bateau est à poste à Greystone, au sud de Dublin quand, de son côté, il scrute avec attention les différents fichiers météo afin de trouver la fenêtre qui pourrait lui permettre de s’élancer et de réussir son pari. « En mai, la difficulté était de trouver le créneau avec du vent. A cette période de l’année, c’est un peu l’inverse. Il s’agit de trouver celle où il n’y a n’a pas trop. L’autre point qui change également la donne, c’est que les nuits sont longues », avance le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan qui doit, par ailleurs, anticiper également le fait que les températures seront plus rugueuses et donc ajuster son équipement en conséquence, tout comme Romain Marie, le reporter embarqué qui sera présent à ces côtés lors de cette aventure. Non pas pour agir sur la performance du bateau mais pour produire des contenus photos et vidéos et permettre à Tom de se conformer aux réglementations des affaires maritimes locales interdisant la navigation en solitaire autour de l’île Verte depuis le dernier record.
 

Un record sous le signe du partage

 
« Les règles du RIPAM imposent une veille auditive et visuelle 24h/24h. C’est afin de répondre à cette règle qu’un médiaman sera présent à bord », souligne Tom Dolan, rappelant par ailleurs que les vents dominants, en Irlande, sont de secteur ouest sud-ouest, mais également que le tracé du record peut s’effectuer, au choix, dans le sens horaire ou anti-horaire. « Le tour de l’Irlande est un parcours assez complexe, avec d’importants courants et de nombreuses zones de dévents », mentionne le marin qui ne se fixe pas véritablement de limites concernant la durée de son stand-by.
« Le bateau est à moins de sept milles de la ligne de départ du record qui se situe entre Dun Laoghaire et le phare de Kish Bank, et tout est déjà prêt pour partir », annonce le marin pour qui les 688 milles du parcours s’apparentent à une étape de Solitaire du Figaro, un exercice auquel il est aujourd’hui pleinement rompu. « Si la fenêtre est bonne, nous estimons qu’il est possible de faire boucler la boucle de trois jours et demi », termine Tom qui espère, comme lors de sa première entreprise, partager cette épopée avec le peuple Irlandais. En somme, déclencher une vibration au travers de sa discipline, et ainsi contribuer à la rendre plus populaire dans son pays.

Source : communiqué de presse - Service de presse Tom Dolan

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